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On peut se poser la question lorsque les eleves de seconde se disent pour la plupart avoir "été orientés ", comme s'ils sont places là sans etre d'accord. La selection apparait aussi lorsqu'a l'université on voit de moins en moins d'enfants d'ouvriers ou d'employers au fur et à mesure que l'on progresse dans les niveaux universitaires. |
Line |
05/12/2019 à 21:03 |
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Cher Raphaël, 4 idées principales se trouvent dans ton message (classification sociale selon la mentalité, selon le type de diplôme/spécialité, selon la situation financière, selon les notes comme critère de sélection et d'orientation). Il est vrai que les élèves peuvent se regrouper en fonction de leur mentalité, mais cela se voit lorsqu'ils sont éduqués pour ne pas se "mélanger" autres. Mais comme tu sais, la volonté seule ne suffit pas. Car on naît différemment. On peut vouloir fréquenter les écoles les plus cotées et aussi les plus chères mais sans moyens financier cela est impossible. De ce point de vue, l'école fréquentée dépend de la classe sociale, qui à son tour, conditionne la classe sociale. Il est vrai que les notes ne reflètent pas toujours les capacités d'un individu mais elles restent, pour l'instant, le critère d'orientation. A ton avis, comment peut-on faire sans notes, pour orienter les élèves? |
DEMBA Hal Ahassanne |
05/12/2019 à 23:21 |
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Dès l'instant où l'école a un coût, elle peut être considérée comme un lieu de sélection. Ceux qui ont les moyens paient et s'instruisent. Ceux qui n'en ont pas restent à la traine.
Le problème est que l'argent ne suffit pas pour réussir à l'école. L'Etat est là pour réguler et permettre ainsi à ce qui n'ont pas assez de moyens de s'intégrer à travers l'école publique. |
NJONBI Victor |
09/12/2019 à 14:34 |
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Tout dépend si l'on considère la question de la sélection à un niveau macroscopique (celui de la société) ou bien au niveau individuel. Pour le niveau macroscopique je suis d'accord avec les remarques précédentes il y a des déterminations sociales mais sur le niveau individuel, la réalité est très différente. Pour un individu tout est possible, il suffit de le vouloir, de le choisir et de se lancer à fond. Et parfois ça prend du temps mais on arrive toujours à réaliser ses aspirations profondes lorsqu'on ne compte pas ses efforts. Aucune sélection ne peut durablement empêcher l'individu déterminé de parvenir à ses fins. |
Thomas Lecorre |
10/12/2019 à 21:31 |
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Bonjour
Le fait d'avoir l'envie et l'argent pour des études sont reliés. Le sociologue Pierre Bourdieu expliquait que nos parents et notre environnement nous transmettent des modèles qui forgent à la fois notre "mentalité" et notre "envie" (il parle d'habitus, de capital culturel et capital social).
Pour prendre un exemple simple, si vos parents sont garagistes, vous fréquentez beaucoup des garagistes et naturellement, vous pourrez avoir envie de travailler dans un garage: probablement que dès l'enfance, vous aurez pris l'habitude des voitures et vous connaitrez déjà beaucoup de choses dessus.
Si vos parents sont au chômage ou qu'un de vos parents a eu un accident grave du travail, vous aurez plus facilement "envie" de ne pas travailler.
Si vos parents ont fait de longues études et gagnent bien leur vie, vous aurez envie de faire la même chose... mais difficile d'avoir envie de faire de longues études si vos parents n'en voient pas l'intérêt.
Pierre Bourdieu explique que l'école fait croire que le mérite est "naturel" alors qu'il s'agit de reproduction sociale cachée. |
Muriel Epstein |
13/12/2019 à 22:27 |
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Bonjour Raphael, pour te répondre, je vais prendre un aspect de la sélection sociale auquel tu fais allusion: les amis ayant la même mentalité ou la même classe sociale. Je vais te dire que ce n'est pas toujours ce qui s'observe. les groupes d'amis se constituent également de manière hétérogène plus par intérêt que parce qu'ils partagent la même mentalité. Ils se mettent ensemble parce qu'ils sont complémentaires. Cette complémentarité n'a pas toujours à voir avec la classe sociale. Chacun sait ce qu'il apporte à l'autre. Ils procèdent par une certaine "différenciation". |
NYEBE ATANGANA Sandrine |
16/12/2019 à 17:54 |
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Bonjour
Je suis d'accord avec vous tous
Pour répondre à Ahassanne, selon moi il faut que dans les lycées pro comme dans le générale il y ai plus de stage et de matières spécifiques pour découvrir des métiers, faire plus d'activités pour donner l'envie aux élèves de faire le métier qui leur correspondent, pour qu'ils s'épanouissent. |
raphael |
13/01/2020 à 19:54 |
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Bonjour
Voici un texte sur le lycée professionnel qui peut t’aider à réfléchir
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/05/24052017Article636312084416735715.aspx
Bien à toi |
mabilon-bonfils |
21/01/2020 à 16:37 |
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